Voici la scène (elle est un peu longue et étrange) :
(d'abord il y a le couplet avec le boulot de Hiei et quand ses "associés" rouspètent sur leur travail)
[...] Hiei et ses associés marchent dans les couloirs. Hiei n'a pas prononcé un mot dans cette conversation, Kirrin, lui au contraire, ne cesse de parler et renseigne ses compagnons sur Mokuro puisque c'était lui son bras droit avant :
- nous ne sommes pas près de revoir sa force. Son regard s'est considérablement adouci depuis... Mais une fois par an, il entre dans une colère incontrôlable. Il y a un siècle, son bras droit lui avait répondu et cela l'avait contrarié. Il l'a pulvérisé en un instant. Justement c'est à peu près à cette période de l'année, il faut être vigilant.
Hiei s'écarte du groupe et se dirige vers la chambre de Mokuro. Il entre dans celle-ci et la voit assise sur son lit. Elle n'a pas l'air de bonne humeur car elle lui demande avec un ton agressif :
- qu'est-ce que tu me veux ?
Hiei lui répond :
- je m'ennuie, je veux t'affronter en duel. Profiter de ce moment où tu as toutes tes forces.
- les patrouilles t'ennuient ?
- j'en ai franchement marre. Pourtant, j'y prends beaucoup de plaisir.
- va-t'en, je ne suis pas de bonne humeur.
- ...
Le silence règne dans la pièce. Après quelques minutes, Hiei dit sombrement :
- le vendeur d'esclaves Chikô...
Le regard de Mokuro devient plus sombre.
- ton regard vient de changer...
Des images apparaissent dans la tête de Mokuro : un gros monstre entouré d'esclaves femelles et d'un chien bizarrement décomposé. Une jeune fille au regard perdu dans le vide, un noeud papillon dans les cheveux, habillée d'une fine robe noire et les mains attachées dans le dos. Une grosse main s'approche de la jeune fille puis il y du noir.
On la revoit mais cette fois-ci, elle est attachée aux pieds et non aux mains.
" On lui a opéré le ventre à sa naissance. Pour lui faciliter ses jeux, à chaque anniversaire une blessure nouvelle venait s'ajouter. Ca la faisait hurler de joie. Je lui demandais : "veux-tu que je te coupe la tête et que je la remette en place après ?"
Elle répondait : "volontiers !" et se mettait à rigoler comme une gamine. Je me suis dit que c'était bien ma fille et nous avons continué à rire ensemble...
Pour ses sept ans, je l'ai recouverte d'acide pour lui faire passer cette passion de mauvais goût... Elle m'a abandonné à partir de ce jour en proclamant haut et fort que sa nouvelle vie allait enfin débuter..."
Les images disparaissent et on voit Hiei qui dit :
- les souvenirs que tu m'as montrés après ton combat avec Shigure... C'est à l'origine de ta force actuelle ?
Mokuro met son bras droit mécanique en place et lui dit :
- ça suffit...
Hiei ignore ce qu'elle dit et continue :
- pourquoi la laisses-tu en vie ? Tu dois savoir où elle habite...
Mokuro arme son bras avec plus de force et son coeur bat de plus en plus vite.
- Arrête ! Tu tiens tant à mourrir ? lui crie t'elle.
Son rythme cardiaque continue à augmenter et des gouttes de sueur apparaissent sur son visage. Elle revoit des images dans sa tête : le gros monstre (qui est le vendeur d'esclave Chikô) un sourire aux lèvres, tenant une petite fille par la main. Il lui pose une couronne de fleur sur sa tête puis la prend dans ses bras et celle-ci sourit.
Hiei continue de plus belle :
- quoi c'est la gentillesse qu'il lui a montrée qui te trouble ? Tu n'est pas devenu fort à cause d'un sort, c'est le tourment qui t'a donné ta force.
Les yeux de Hiei exprime le mépris car il dit :
- c'est pathétique...
C'est la goutte qui fait déborder le vase, Mokuro explose de colère et donne un violent coup dans le ventre de Hiei qui est projeté hors de la base. Shigure et Kirrin sont surpris par le bruit de l'explosion que Hiei a produit en étant projeté hors de la base. Mokuro sort de sa chambre, un garde lui demande :
- Mukuro !! Qu'est-ce qui se passe ?
- continuez à avancer, leur répond t'elle.
- mais... ce n'est pas...
Elle se retourne brusquement et leur dire avec un regard sombre :
- Vous voulez aussi mourrir ?
Les gardes se taisent et vaguent à leurs occupations.
Loin de la base, Hiei est étendu sur le sol avec la blessure que Mokuro lui a fait.
Kurama est dans sa chambre, toujours sa fenêtre ouverte au cas où il y aurait des visiteurs tel que Hiei, par exemple. Il est entrain de faire ses devoirs et découvre Hiei, assis sur le rebord de la fenêtre, blessé.
- Hiei ! Qu'est-ce que tu as fait ? demande Kurama.
- j'aurais plutôt besoin d'une chose... répond Hiei.
Kurama ignore ses paroles et le soigne.
- Aïe, dis Hiei en frappant sur sa blessure cachée sous les bandages. S'il avait déployé cette puissance au tournoi, il l'aurait gagné.
- C'est Mukuro qui t'a fait ça ? Une querelle d'amoureux peut-être ? demande Kurama
- Tu veux mourrir ? dit Hiei, énervé.
- je peux te fournir ces fleurs, mais... que comptes-tu en faire ? s'interroge Kurama
- rien de passionnant... dit Hiei
Dans un palais bien étrange, le vendeur d'esclaves Chikô, assis sur un lit, hurle dans sa pièce :
- alors ?!! Qu'est-ce qu'ils font ? Où sont les femmes ?
Les portes du palais s'ouvre à grande volée, un jeune homme apparait, un bouquet bien étrange à la main, c'est Hiei.
- ?!! Qui ? Qui es-tu ?
- je suis venu t'apporter des femmes... répond Hiei.
Revenu chez Mokuro, Hiei explique à celle-ci sa découverte :
- tes souvenirs sont erronés.
- Hiei ! dit Mokuro, étonnée.
Hiei reprend :
- ce n'est que de l'hypnose élémentaire. On t'a bourré le crâne avec des souvenirs bidon. A chaque fois que tu ressens l'envie de tuer ce marchand d'esclave, ce souvenir te revient en tête. Ca lui sert à te protéger de toi. Je vais te libérer de ça. Lorsque tu es en conflit avec toi-même, ça lui procure du plaisir car ça le met à l'abri de toi grâce aux images que tu as en tête.
Hiei montre le marchand d'esclave, son corps est emprisonné dans une plante de Kurama, et cette plante est contenue dans un gros pot avec un noeud papillon autour. Le marchand dit d'une voix morbide à l'adresse de Mokuro :
- à l'aide... laissez-moi en vie... Je ferai tout ce que tu voudras !!!
Hiei sort son épée et dit au "monstre-plante":
- tu auras toi-même envie de mourrir.
D'un coup, il lui entaille la jambe mais celle-ci se reconstitue. Le "monstre-plante" hurle de douleur. Hiei explique :
- c'est une plante parasite qui s'empare du corps de son hôte. Si tu âbimes son corps, il se répare tout seul. Du moment que tu laisses le cerveau intact, il parait qu'il est quasi éternel. Tu peux l'entailler autant qu'il te plairas mais quand tu en auras assez, tue-le.
Mokuro, charmée par ce "magnifique" cadeau, sourit à Hiei
Celui-ci esquisse un sourire et lui dit :
- BON ANNIVERSAIRE !
Voilà, j'espère qu'après ça tu seras convaincu ! lol